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Rouler à moto avec un casque est une nécessité imposée par la loi pour se préserver en cas d'accident. En France comme ailleurs dans le monde, cette loi est en vigueur, mais la particularité avec l'État français est que seuls les casques homologués sont autorisés. Ces derniers sont certifiés par l'Union-Européenne et respectent les différentes normes imposées par la loi.
Il existe différents types de casques en vente dans le commerce. Chaque fabricant recourt à son savoir-faire et à des matériaux choisis en fonction de son budget. De ce fait, certains casques bien qu'étant très présentables ne sont malheureusement pas de bonnes qualités à cause des éléments utilisés pour la fabrication. Pour limiter les dégâts et préserver au maximum la vie des motocyclistes, l'union européenne a mis en place un système d'homologation des casques.
Les casques moto homologués sont des casques ayant subi une batterie de tests. Effectués par des organismes indépendants, ces tests sont réalisés en tenant compte des normes actuelles en matière de fabrication et de sécurité des casques. Acheter un casque homologué apparaît ainsi comme le meilleur moyen de s’assurer de la qualité de son casque, et de sa protection en cas de chute.
Depuis 2006, le port du casque homologué est obligatoire pour les motocyclistes au même titre que le port de ceinture de sécurité pour les automobilistes. Un motocycliste sans casque homologué est donc en infraction et subira de ce fait les sanctions prévues par les textes en la matière.
La première sanction est relative au paiement d'une amende de 90, de 135 ou de 375 euros en fonction des situations. À cela s'ajoute un retrait d'au moins trois points sur le permis. Ces sanctions ne concernent pas seulement le conducteur, mais aussi le passager, même si elles sont plus légères du côté de ce dernier.
Toutes ces sanctions sont semblables à celles prévues pour le non-port du casque. Autrement dit, au regard de la loi, un motocycliste sans casque homologué est considéré au même titre comme un motocycliste sans casque.
La deuxième raison qui rend le port du casque homologué obligatoire est relative à l’assurance. En cas de chute, l'assureur n'est pas tenu de prendre en charge les différents frais. Le motocycliste devra donc faire face seul aussi bien aux dommages corporels que matériels.
Plusieurs critères permettent de reconnaître un casque homologué. Les premiers sont relatifs à l'aspect visuel et technique et les seconds, à certaines inscriptions.
Les casques moto homologués, pour ce qui est de l'aspect visuel, disposent généralement d'un écran, d'une boucle de sécurité, d'un cache-nez, d'une jugulaire et d'une bavette. Ils disposent aussi de mousses, ainsi que de calottes internes comme externes. À tout cela s’ajoute un système de verrouillage qui évite aux casques de voler en éclat, et un système d'aération. Contrairement aux casques ordinaires, les casques homologués sont des casques dotés de plusieurs dispositifs et systèmes de sécurité.
En ce qui concerne les inscriptions, elles sont relatives à des lettres et des chiffres inscrits sur la jugulaire située à l’intérieur du casque. Ils sont nombreux, mais les principaux concernent la lettre E qui signifie que le casque est conforme aux normes européennes. À cette lettre s’ajoute une série de chiffres qui débute généralement par les chiffres 04 ou 05 en plus du numéro d’homologation qui renseigne sur le pays l’ayant accordée. Le chiffre 2 est celui relatif à la France.
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